Préface
Ce document constitue la quatrième édition de la CSA A179, Mortier et coulis pour la maçonnerie d’éléments et remplace les éditions antérieures publiées en 2004, 1994 et 1976.
Les modifications apportées à cette édition comprennent :
a) l’ajout du ciment Portland au calcaire et de ciment hydraulique composé en tant que liants acceptables pour les mortiers et les coulis ;
b) l’ajout d’exigences visant les coulis auto-consolidants ;
c) le renvoi à l’ASTM C979 pour les pigments de couleur ;
d) le remplacement du renvoi à l’ASTM C1357 par un renvoi à l’ASTM C1072 pour la mesure de la résistance de l’adhérence en flexion de la maçonnerie ;
e) la révision de l’annexe A, «Guide de sélection des types de mortier» ; et
f) l’ajout de l’annexe D, «Mortiers de réparation pour la maçonnerie ancienne traditionnelle».
Certaines petites erreurs trouvées dans la version anglaise de cette norme ont été corrigées dans cette publication. La version française de cette norme a été préparée par le Groupe CSA, d’après l’édition anglaise publiée en juin 2014, laquelle a été élaborée par le Comité technique sur les mortiers de maçonnerie, sous l’autorité du Comité directeur stratégique sur la construction et les infrastructures civiles, et a été approuvée par le Comité technique.
Cette norme a été élaborée conformément aux exigences du Conseil canadien des normes concernant les Normes nationales du Canada. Cette norme a été publiée en tant que Norme nationale du Canada par Groupe CSA.
Domaine d’application
1.1 Généralités
Cette norme énonce les exigences relatives :
a) au mortier utilisé pour les assises, le jointoiement et l’adhérence des éléments de maçonnerie ; et
b) au coulis utilisé dans le remplissage des alvéoles, des espaces vides ou cavités des ouvrages de maçonnerie en éléments.
Notes :
1) L’expression «maçonnerie en éléments» fait référence aux ouvrages de maçonnerie formés d’éléments de maçonnerie en argile (schiste), en silicate de calcium (silicocalcaire) ou en béton mesurant au plus 200 mm de hauteur et 400 mm de longueur et au moins 75 mm d’épaisseur. Dans le cas des autres éléments de maçonnerie, le dosage des constituants et des adjuvants du mortier utilisés dans des ouvrages de maçonnerie devrait être basé sur les expériences effectuées en laboratoire ou sur le terrain avec les constituants du mortier et des éléments de maçonnerie qui seront utilisés pour la construction.
2) Cette norme n’affirme pas que toute maçonnerie en éléments fabriquée de mortier contenant uniquement des constituants classiques mélangés selon des méthodes classiques satisfera aux exigences de résistance de la CSA S304 ou aux exigence d’adhérence minimale de l’article 9.1.1 de cette norme. Lorsque l’adhérence du mortier est une préoccupation, et si le mortier qu’on prévoit utiliser satisfait à cette norme, on devrait communiquer avec le fabricant de l’élément afin d’obtenir des données de laboratoire indépendantes ou pour certifier que l’adhérence au mortier est adéquate. Comme alternative, si on ne peut obtenir de garanties raisonnables quant au rendement par ces moyens, on peut effectuer des essais d’adhérence du mortier dans des conditions en chantier prévues, avant d’entreprendre les travaux, conformément à l’ASTM C1072 ou à la CSA S304.
1.2 Classification
Cette norme énonce les exigences relatives
a) à deux types de mortier, soit les types N et S ; et
b) à deux types de coulis, soit à grains fins et à gros grains.
Note : Les annexes A et D visent à guider l’utilisateur qui doit choisir ou prescrire des types de mortier pour les nouveaux ouvrages de maçonnerie ainsi que des types de mortier qui servent souvent à la restauration d’ouvrages de maçonnerie traditionnels plus âgés, mais qui ne sont pas reconnus par la CSA S304 pour les ouvrages de maçonnerie modernes.
1.3 Terminologie
Dans cette norme, le terme «doit» indique une exigence, c’est-à-dire une prescription que l’utilisateur doit respecter pour assurer la conformité à la norme ; «devrait» indique une recommandation ou ce qu’il est conseillé mais non obligatoire de faire ; et «peut» indique une possibilité ou ce qu’il est permis de faire.
Les notes qui accompagnent les articles ne comprennent pas de prescriptions ni de recommandations. Elles servent à séparer du texte les explications ou les renseignements qui ne font pas proprement partie de la norme.
Les notes au bas des figures et des tableaux font partie de ceux-ci et peuvent être rédigées comme des prescriptions.
Les annexes sont qualifiées de normatives (obligatoires) ou d’informatives (facultatives) pour en préciser l’application.