Préface
Ce document constitue la troisième édition de la CSA A179, Mortier et coulis pour la maçonnerie en éléments et remplace les éditions antérieures publiées en 1994 et 1976.
Les modifications apportées à cette édition comprennent :
a) une nouvelle prescription (article 8.4.3.3) relative a l’utilisation de cylindres hydrofuges de 100 × 200 mm pour l’essai de résistance à la compression du coulis, en conformité avec les exigences de l’essai de résistance du béton de la CAN/CSA-A23.2 ;
b) la reconnaissance du ≪ciment a mortier≫ comme liant acceptable pour le mortier ;
c) l’harmonisation des méthodes d’essai de résistance de l’adhérence en flexion et de résistance a la compression a la CSA S304.1 ;
d) la clarification des conditions dans lesquelles la préqualification des mortiers et coulis prépares selon des descriptifs de propriétés est requise ; et
e) l’ajout du ciment Portland au calcaire et du ciment hydraulique compose comme matériaux liants acceptables dans les mortiers et les coulis de maçonnerie.
La version française de cette norme a été préparée par l’Association canadienne de normalisation, d’après l'édition anglaise publiée en mars 2004, laquelle a été élaborée par le Comite technique sur les mortiers de maçonnerie, sous l’autorité du Comite directeur stratégique sur la maçonnerie, et a été approuvée par le Comite technique.
Cette norme a été élaborée conformément aux exigences du Conseil canadien des normes concernant les Normes nationales du Canada. Cette norme a été publiée en tant que Norme nationale du Canada par Groupe CSA.
Domaine d'application
1.1 Généralités
Cette norme énonce les exigences relatives:
a) au mortier utilisé dans la formation des assises, le jointoiement et l'adhérence des éléments de maçonnerie; et
b) au coulis utilisé dans le remplissage des alvéoles, des espaces vides ou cavités des ouvrages de maçonnerie en éléments.
Notes:
1) L'expression «maçonnerie en éléments» fait référence aux ouvrages de maçonnerie formés d'éléments de maçonnerie en argile ou en schiste, en silicate de calcium (silicocalcaire) ou en béton mesurant au plus 200 mm de hauteur et 400 mm de longueur et au moins 75 mm d'épaisseur. Dans le cas des autres éléments de maçonnerie, le dosage des constituants et des adjuvants du mortier utilisés dans des ouvrages de maçonnerie devrait être basé sur les expériences effectuées en laboratoire ou sur le terrain avec les constituants du mortier et des éléments de maçonnerie qui seront utilisés pour la construction.
2) Cette norme n'affirme pas que toute maçonnerie en éléments fabriquée de mortier contenant uniquement des constituants classiques mélangés selon des méthodes classiques satisfera aux exigences de résistance de la CSA S304.1 ou aux exigences d'adhérence minimales de l'article 9.1.1 de cette norme. En ce qui a trait à l'adhérence du mortier, et si le mortier qu'on prévoit utiliser satisfait à cette norme, on devrait communiquer avec le fabricant de l'élément afin d'obtenir des données de laboratoire indépendantes ou pour certifier que l'adhérence au mortier est adéquate. Comme alternative, si on ne peut obtenir de garanties raisonnables quant au rendement par ces moyens, on peut effectuer des essais d'adhérence du mortier dans des conditions en chantier contrôlées, avant d'entreprendre les travaux, conformément à l'ASTM C 1357, Test Method for Field Prepared Specimens ou à la CSA S304.1.
1.2 Classification
Cette norme énonce les exigences relatives à deux types de mortier, soit les types N et S, ainsi que les exigences relatives à deux types de coulis, soit à grains fins et à gros grains.
Note: L'annexe A vise à guider l'utilisateur qui doit choisir ou prescrire d'autres types de mortier, lesquels servent souvent à la restauration d'ouvrages de maçonnerie traditionnels, mais ne sont pas reconnus par la CSA S304.1 pour les ouvrages de maçonnerie modernes.
1.3 Terminologie
Dans les normes CSA, le terme «doit» indique une exigence, c'est-à-dire une prescription que l'utilisateur doit respecter pour assurer la conformité à la norme; «devrait» indique une recommandation ou ce qu.il est conseillé mais non obligatoire de faire et «peut» une possibilité ou un conseil.
Les notes qui accompagnent les articles ne comprennent pas de prescriptions ni de recommandations. Elles servent à séparer du texte les explications ou les renseignements qui ne font pas proprement partie de la norme.
Les notes au bas des figures et des tableaux font partie de ceux-ci et peuvent être rédigées comme des prescriptions.
Les légendes des figures et des équations font également partie de celles-ci.